• Vendredi 9 novembre : nous quittons Farankaraina avec beaucoup de nostalgie. Cette tranche de vie aura été pour tout le groupe un moment de rencontre avec leurs collègues de travail, les guides du parc, la végétation, les animaux, la mer et sa plage magnifique, mais surtout avec eux-mêmes.

    Ce départ se fait sous le soleil, alors que nous étions arrivés en pleine tempête. De la pyrogue, toujours de la pyrogue pour rejoindre Fampanambo, en faisant un petit stop à Maroantsetra. Nous avons quartier libre jusqu'à 14 heures pour nous restaurer et nous préparer à nouveau au départ.

    Après avoir profité de la ville et de ses curiosités, nous partons en pyrogue pour nous rendre au village de Fampanambo où nous sommes attendus par les habitants. Il est 17 heures, il est urgent d'installer le campement en bord de fleuve auprès des zébus, avant que la nuit ne tombe. Il parait que ce soir, c'est la fête au village. Qu'à celà ne tienne, nous en serons !

    La soirée fut magique ; tout le petit village concentré pour danser au rythme du Salengé (musique africaine très dansante) dans une ambiance très chaleureuse. Dès notre arrivée, nous sommes invités à danser, à partager le café et le pain. Cette soirée est organisée dans le cadre d'une cérémonie funéraire, très connue à Madagascar : le retournement des os.

    La fête au village de Fampanambo La fête au village de Fampanambo Fête au village Fampanambo
    Eau potable enfin disponible La fête au village de Fampanambo  

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  • Jeudi 8 novembre : Après une journée de travaux en forêt, nous partons à la nuit tombée pour suivre le chemin menant à Navan, afin d'observer les animaux (et si possible des espèces endémiques) dans leur environnement naturel.  Nous sommes équipés de lampes torches, lampes frontales et d'appareils photos. Nous apercevons dans la nuit quelques lémuriens, des caméléons et des araignées. Nous rentrons au camp de base après deux heures d'exploration. Nous avons revêtu le costume de chasseur d'images.

    Nos collègues malgaches, Alexis et Toubé, brillent par leur capacité à repérer l'aiguille dans la botte de foin : voir un caméléon de quelques centimètres dans une végétation dense et en pleine nuit.


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  • Jeudi 8 novembre : Les travaux se poursuivent avec une équipe plus motivée que jamais pour essayer d'aménager le premier tronçon de piste, ouvert depuis le sentier existant jusqu'au sommet de la colline. L'autre équipe a pour mission d'ouvrir le deuxième tronçon de piste, depuis le sommet de cette colline jusqu'au point bas de l'autre versant, campement du gardien.

    D'un côté on aménage, on nettoie, on finalise le cheminement ; de l'autre, on repère, on coupe et on prépare l'aménagement du sentier. La journée est rude, l'exercice physique, les conditions tropicales, mais notre mission est remplie. L'équipe de jeunes est fière, l'équipe d'Antongil Conservation ne l'est pas moins pour ce travail main dans la main. Ce sentiment est immortalisé par une photo de groupe, au démarrage de la piste, appelée pour l'occasion : "la piste VAZA".

    La piste Poursuite de l'ouverture de la piste Poursuite de l'ouverture de la piste
    Poursuite de l'ouverture de la piste Poursuite de l'ouverture de la piste Poursuite des travaux
    La piste La piste La piste

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  • Mercredi 7 novembre : Nous partons en expédition en pyrogue pour découvrir un microbarrage réalisé dans le village d'Ansonofia. Après un trajet de cinq heures en pyrogue, au cours duquel nous devons descendre et pousser pour pouvoir avancer, nous débarquons. Il nous faut maintenant rejoindre le village à pied en traversant une rivière, des enclots avec des zébus, en empruntant des sentiers et escaladant des barrières.

    Nous découvrons le mode de vie de la population (séchage des clous de girofle, ramassage du riz) et le microbarrage qui avait été financé par l'Atelier Jeunes et Partage, en service depuis déjà une année. L'ouvrage fait le bonheur de tous les habitants et démontre son utilité pour augmenter la production de riz, nécessaire à l'alimentation des habitants.

    Le village a constitué un groupe de gestion du barrage, sous une forme collégiale et sous la responsabilité du chef de village. Nous sommes reçus par son épouse, dans le cadre d'une cérémonie officielle, entourés d'enfants aux regards interrogatifs sur la présence d'autant de vaza (homme étranger ou homme blanc) dans leur petit village reculé et paisible.

    Le retour se fait dans les mêmes conditions qu'à l'aller, avec un stop dans le village de Toubé (le guide du parc), pour assurer quelques ravitaillements. Nous nous y étions arrêtés le matin même pour acheter des beignets et des bananes frits.

    Marche en direction du village d'Ansonofia Découverte du microbarrage à Ansonofia Remise d'oeufs en cadeau
    Découverte du microbarrage à Ansonofia Réception au village Achats dans l'épicerie du village
    Ansonofia    

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  • Mardi 6 novembre : Depuis notre camp de base, situé à Farenkaraina, nous demarrons l'ouverture d'une nouvelle piste en forêt à partir d'un chemin existant. Cette piste permettra d'accéder plus rapidement à l'une des plages de la baie d'Antongil, point sensible pour l'accès au parc et le développement de l'écotourisme.

    Pour ce travail en forêt, les équipes d'AGIRE 74 et de l'Atelier Jeunes et Partage suivent les conseils et les recommandations d'Alexis, guide forestier et membre de l'Association Antongil Conservation.

    Le travail consiste à délimiter et tracer une piste à l'aide de machettes, de haches et de scies à main. Plusieurs équipes ont été constituées : une équipe pour ouvrir la piste, une deuxième pour nettoyer le terrain et la troisième pour procéder aux finitions (rondins, marches, espaliers). 

    Ouverture de la piste Découverte de la piste Ouverture de la piste
    Ouverture de la piste en forêt Ouverture de la piste en forêt Ouverture de la piste en forêt
    Ouverture de la piste Ouverture de la piste en forêt  

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