• Dès le démarrage du chantier, notre infirmière Marie-Noëlle a eu fort à faire pour rassurer, sécuriser, soigner et prévenir l'ensemble de l'équipe. Heureusement, nos trousses bien fournies ont été assez peu utilisées et ont fait le bonheur de l'hôpital local de Maroantsetra et de la sage-femme d'Antongil Conservation à qui nous avons confié nos médicaments.

    Tout au long du séjour, l'équipe n'a pas hésité à mobiliser Marie-Odile de l'association Bien-être ici et Ailleurs (réflexologie plantaire) et Annick de l'association Art Shiatsu, pour bénéficier de leurs mains expertes et parfois magiques en disparition de douleur.

    Un très très grand merci à cette équipe médicale sans qui le voyage n'aurait pas été le même.

    Annick Marie-Noelle Marie-Noelle
    Marie-Odile soins  

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  • Mardi 13 novembre : Réveil à 4 heures, vérification des valises (nombre, poids et affectation), départ en taxi brousse vers l'aéroport de Maroantsetra et là... surprise :  après plus d'une heure de retard, nous apprenons que le vol à destination d'Antananarivo fera une escale à Tamatave et que nous devons nous délester de 180 kg pour décoller ! Il faut choisir : laisser deux personnes, ou abandonner des valises. Nous négocions pour reconditionner nos valises et en laisser deux : une avec les tentes et celle de Philippe. Le commandant valide les 90 kg dont nous nous séparons, comme étant finalement suffisants pour décoller. Un grand soulagement malgré le retard, l'escale en plus et le stress.

    Après l'escale de Tamatave où la compagnie AIR MADA nous offre le repas pour les désagréments, nous arrivons à l'hôtel IVATO à Antananarivo, après une heure de marche. Le soir, nous dînons tous ensemble au restaurant de l'hôtel pour clore ce chantier international avec une certaine nostalgie et plein de souvenirs dans la tête. Certains choisissent de dormir, d'autres non, pour se préparer au départ du lendemain : réveil à 3 heures du matin.

    Pyrogue

    Mercredi 14 novembre : Nous filons à l'aéroport pour enregistrer les bagages. L'annonce est fatale : il y aura du retard. Même pas peur. Nous arrivons finalement à Paris, le soir après 19 heures, ce qui ne nous permet pas de prendre la correspondance immédiate pour Lille. Arrivée à Lille : 22 heures. Pour certains, c'est le retour à la maison ; pour le groupe d'Annecy, le voyage continue. C'est non sans émotion que tout le monde se quitte, avec la certitude d'avoir vécu une expérience inoubliable.

    Jeudi 15 novembre : Après une nuit réparatrice sur Lille, nous partons en voiture pour rejoindre nos montagnes. Il nous faudra plus de 8 heures pour rejoindre Annecy et nous séparer des kilos en moins et le coeur plus gros.


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  • Dimanche 11 et lundi 12 novembre : Ce matin, il nous faut lever le camp et rejoindre notre petite ville électrifiée : Maroantsetra. Vous devez savoir, qu'à l'exception de cette ville, nous avons dormi en tente, nous nous sommes souvent lavés dans les rivières et avons fait abstinence d'électricité. Pour certains, ce fut un sevrage avec la modernité : pas de téléphone portable, pas d'ordinateur... Toujours de la pyrogue pour arriver à bon port.

    Dimanche après-midi, se déroule le match de football traditionnel de l'Atelier Jeunes et Partage de Lille contre une équipe locale. Les deux équipes s'affrontent dans un esprit sportif et avec beaucoup de combativité. L'Atelier gagne finalement 2 à 0 avec une prestation remarquée de Jean-Charles.

    Lundi sera consacré au rangement des affaires, aux cadeaux et aux derniers préparatifs.

    le match de football contre une équipe locale le match de football contre une équipe locale

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  • Samedi 10 novembre : La matinée est riche et ce qui nous attend est grandiose. Nous sommes invités à partager le repas, lié à la cérémonie funéraire, avec tout le village : nous sommes face à face en ligne sur des dizaines de mètres, des feuilles de bananier aux pieds servant d'assiette pour le riz. Une part de zébu, cuisinée depuis la veille, est donnée à chacun, accompagnée d'un bouillon délicieux. Moment magique auquel il est rare d'assister comme touriste, mais dont l'accès est facilité dans le cadre d'une immersion totale : voilà l'une des vertus du chantier international.

    Repas traditionnel Repas traditionnel Repas traditionnel
    Repas traditionnel Repas traditionnel Repas-traditionnel
    Repas traditionnel    

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  • Samedi 10 novembre : Ce matin, nous partons pour mettre en service le microbarrage du village, financé en 2012 par l'Atelier Jeunes et Partage de Lille. Nous devons enlever les échaffaudages de soutainement des canalisations aériennes et nettoyer le fossé, depuis la retenue d'eau jusqu'aux canalisations. Le moment tant attendu arrive après quelques minutes d'attente ; l'eau coule entre nos pieds entremêlés. Ce moment d'émotion est crystallisé par une cérémonie officielle, en présence du chef du village, qui ne ménage pas ses efforts pour dire à quel point ce barrage va leur changer la vie. Deux poules vivantes nous sont remises en cadeau pour l'occasion.

    Ouverture du microbarrage Ouverture du microbarrage
    Ouverture du microbarrage Ouverture du microbarrage

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